La défiscalisation est un terme qui fait rêver les « riches » tout en évoquant une pratique « obscure » pour les moins fortunés. Pourtant, il s’agit d’une réelle possibilité pour réduire son assiette fiscale tout en investissant, et ce, notamment dans le secteur immobilier.
Quels sont les objectifs d’une défiscalisation?
L’objectif prioritaire d’une défiscalisation immobilière est par définition d’investir son argent dans un bien immobilier.
Selon la nature du dispositif, l’investisseur disposera d’une « remise » sur l’impôt qu’il doit payer. Autrement dit, l’Etat va le récompenser d’avoir placé son argent dans l’économie dite réelle, c’est à dire l’économie qui est utile à tous (au contraire de la bourse par exemple).
En obtenant une réduction de son impôt sur le revenu, l’agent économique ayant défiscalisé va devoir conserver son investissement pendant un certain laps de temps. L’objectif est d’éviter les entrées et les sorties trop rapides car l’impact sur l’économie au sens « macro » est souvent mauvais.
De plus, il faut souligner que la défiscalisation permet aussi de se constituer un patrimoine immobilier de choix. Idéal pour mieux appréhender sa retraite, car la perception des loyers sera un plus. Il s'agit d'un véritable atout versus une location.
Les limites de la défiscalisation immobilière
Concernant cette forme d’investissement, il ne faut pas oublier les plafonds liés. En effet, un agent économique ne va pas pouvoir bénéficier d’une remise illimitée sur son impôt.
A ce titre, l’avantage ne pourra pas excéder 10 000 euros par an, voire 18 000 euros dans le cadre de la loi Girardin ou de la loi Pinel. Ce plafond est le même pour tous, et ce, peu importe le statut de l’investisseur (personne seule ou avec enfants) et son revenu annuel imposé.
La défiscalisation immobilière est un écosystème en perpétuel mouvement. Il est donc recommandé de s’informer pour profiter de toutes les niches fiscales qui pourraient voir le jour. Les élections présidentielles sont souvent propices à ce type de cadeaux fiscaux…