Les 5 points qui freinent l’économie française

L’économie de la France est connue pour ne pas être au beau fixe et cela fait quelques années que cette situation est à déplorer. Malgré des indicateurs positifs, dans certains domaines, la situation de l’Hexagone demeure peu enviable. Découvrez les raisons qui se trouvent à la base de cette situation économique de la France résumées en cinq points.

Un taux de chômage élevé

Par rapport au nombre d’emplois prévus être crées pour l’année 2015 (36 000 nouvelles créations nettes de postes, si l’on en croit les chiffres de l’Insee), le nombre de la population active est aujourd’hui largement supérieur. Ce dernier est, en effet, évalué augmenter de 113 000 individus en plus, donc à la recherche d’emplois, sur trois trimestres.
Pour pouvoir « absorber » le nombre de chômeurs, la France doit pouvoir afficher une croissance annuelle d’au-moins 1,5 %. C’est à cette condition qu’elle disposera des moyens nécessaires pour générer un nombre d’emplois suffisants.

Une consommation insuffisante des ménages

la-consomation-des-menages

Le taux de chômage élevé explique en partie l’amoindrissement des dépenses au sein des ménages. Outre cela, la situation financière de la France se répercute aussi au sein des ménages : l’augmentation des impôts réduit leur capacité à épargner. Ce qui amoindrit aussi la consommation.
La reprise économique ne se fait pas encore sentir au niveau des ménages qui continuent de restreindre leurs dépenses. De plus, la hausse de la TVA ne fait qu’accentuer le problème puisque cela rogne le pouvoir d’achat de la population. Il faut attendre mi-2014 pour que le pouvoir d’achat puisse augmenter de 0.5 %. Un pourcentage qui n’est pas significatif par rapport à la hausse du coût de la vie.

Insuffisance des exportations

Bien que le commerce extérieur soit au beau fixe ces dernières années pour l’Hexagone, il n’en demeure pas moins que les exportations sont insuffisantes. Elles n’augmentent pas significativement (moins d’1 pour cent par trimestre) par rapport aux charges auxquelles l’Etat doit faire face. Ce pourcentage trop bas s’explique en partie par l’appréciation de l’euro qui ne pousse pas les pays à importer massivement à partir de la France.

Un investissement insuffisant de la part des entreprises

Les entreprises, qui sont touchées elles aussi par la crise, hésitent à beaucoup investir malgré une légère reprise notée durant ces derniers mois. Le taux de marge des entreprises ne connait ainsi pas encore le décollage tant espéré.
Les investissements effectués par les entreprises sont cependant prévus augmenter proportionnellement aux activités de celles-ci. Néanmoins, nul ne peut présumer de l’augmentation de ces activités qui sont étroitement liés à la conjoncture économique mondiale.

Un euro beaucoup trop fort

Lorsque la devise européenne se situe au-delà d’un certain niveau, cela ne favorise ni l’exportation de la France vers d’autres pays, ni l’importation. Le volume des échanges commerciaux subit ainsi les conséquences de cette prise de valeur de l’euro.
Un euro trop fort constitue un problème pour l’ensemble des pays européens et non seulement pour la France. Ce qui accentue encore plus ses répercussions sur l’Hexagone.