Le 8 juin dernier, François Hollande est allé à l’inauguration du « Orange Gardens » avec la présence de Stéphane Richard, le président-directeur général (PDG) d’Orange. En effet, cet après-midi là en banlieue parisienne, il était question de l’inauguration du nouveau centre de recherche et de développement du groupe. Le chef de l’Etat a profité de cet événement pour réaffirmer son soutien à Orange et il a promis que l’Etat restera un des principaux actionnaires de l’opérateur. En contre partie, Orange s’est engagé à déployer plus rapidement des dispositifs techniques qui favorisent le très haut débit, à la fois en direction des entreprises mais aussi pour les foyers français. Cet effort technique mise en œuvre par Orange permettra aussi de réduire la fracture numérique qui existe sur certaines zones du territoire français.
L’Etat restera un actionnaire important
Faut-il voir la présence de François Hollande comme un acte politique pour calmer les voies dissidentes présentes au sein de son gouvernent ? En effet, depuis des semaines, des rumeurs récurrentes laissent entendre que l’Etat veut céder un gros bout de sa participation. En effet, aujourd’hui il en détient 23 %, Emmanuel Macron avait lui-même laissé entendre il y a quelques semaines que l’Etat pouvait se délaisser de quelques titres orange. Donc sans fermer totalement la porte, François Hollande le dit aujourd’hui haut et fort, l’Etat restera un actionnaire important. Les arguments déployés par Emmanuel Macron et d’autres politiques soulignent que la vente des parts de l’Etat permettrait de financer les dossiers EDF et AREVA.
Interviewé par des journalistes, Emmanuel Macron avait dit que la sortie du capital d’Orange « n’est pas illégitime », il s’est ainsi montré favorable à une cession des 23% détenus par l’Etat. En effet, les finances publiques sont à sec et l’Etat aura besoin de trouver 7 milliards d’euros d’ici quelques mois et ce, afin d’éponger les déboires d’AREVA, de recapitaliser EDF et de soutenir PSA.