La Banque de France a revu à la baisse sa nouvelle prévision de croissance pour le trimestre en cours, il est question aujourd’hui d’une croissance de 0,2%. La banque de France tablait jusque là sur 0.3%, pour justifier cette nouvelle prévision elle s’appuie sur des enquêtes auprès des chefs d’entreprises et des investisseurs du pays. C’est donc une légère baisse d’activité en juin dans l’industrie et le bâtiment. Est-ce que cette baisse de 0,2% contre 0,3% est le résultat des nombreux conflits sociaux et des difficultés du gouvernement à mener à bien ses réformes ?
Des grèves et des catastrophes naturelles qui n’ont pas impacté l’activité économique
Selon la Banque de France, ces différents événements n’ont pas influé la légère baisse d’activité, l’économie ne devrait pas trop pâtir des grèves et des blocages liés à la loi travail. Par ailleurs, les inondations ne devraient pas avoir trop d’impact car le PIB ne mesure pas les dégâts des inondations mais intègre les réparations. Ainsi, l’impact sur la croissance de ces terribles événements peut être à la marge et avoir des répercussions bien plus tardives. Si nous regardons en détail le mois de mai 2016 et ce qui se profile en juin, la production industrielle continue sur sa lancée en progressant doucement, tandis que le secteur de l’automobile ralentit. La forte augmentation se situe davantage au niveau des activités de service à l’exception des services d’hébergement, de restauration et des transports. Selon les indicateurs de l’INSEE, la croissance au premier trimestre est de 0,6% tandis la Banque de France comme nous venons de le préciser tablait sur un PIB de 0,3%.
Une croissance économique en hausse
Au regard de l’année 2016, la Banque de France prévoit 1,4% de croissance tandis que le gouvernement avance un regain de croissance de 1,5%. Dans tous les cas de figure, le climat économique pour 2016 semble en bonne voie et confirmer une croissance positive durable.